Automobile et vélo ont forgé la longue histoire de Peugeot, constructeur d’objets de mobilité. Rodolphe Roch, responsable de Peugeot Cycles, évoque les liens nombreux et anciens qui unissent ces deux activités phare de la marque.
En matière d’innovation, notamment sur l’électrique et le numérique, existe-t-il également des ponts entre les activités cycles et auto ?
R.R. Sur la partie électrique, nous sommes sur deux modèles différents. Le vélo est basé sur le concept de l’assistance électrique que nous développons donc avec nos partenaires experts comme Bosch. En revanche, pour tout ce qui touche à l’intégration de systèmes numériques ou digitaux, les échanges avec l’activité automobile sont plus évidents. On peut imaginer d’intégrer une application par exemple sur la plateforme de services connectés My Peugeot avec la diffusion de données sur l’autonomie, les kilomètres parcourus, le GPS… Nous l’avons déjà expérimenté sur notre trottinette électrique.
Vous parliez de services partagés dans le domaine de la communication. Par quoi cela se traduit-il ?
R.R. Aujourd’hui, sur chaque essai presse automobile, nous mettons à la disposition des journalistes certains de nos vélos. Ce fut le cas dernièrement lors des essais pour la 508 et la 508 SW. Par ailleurs, au dernier Mondial de l’Auto, dix vélos étaient présentés sur le stand Peugeot. Et au salon de Genève, nous avons mis en avant l’ET 01 Belt de notre gamme Trekking PowerTube à l’occasion de la présentation de la 208. Cette association s’appuie sur l’histoire de la marque qui a 208 ans et a toujours été identifiée comme un constructeur d’objets de mobilité à 2, 3 ou 4 roues. Le partage de valeurs communes - Exigence, Allure, Emotion - est donc une évidence.